Déjouer la représentation, Encre sur papier, 2020-2022
Le papier. L’encre noire. Aucun collage. Ciseau, couteau, pinceau, brosse. Je fais des incisions, insère la découpe du tracé, m’inspire de techniques de tissage et de nouage.
Certaines parties de mes dessins sont mobiles ou sortent du cadre. On peut les bouger au péril de fausser la représentation. En fait, je trompe l’œil.
Je suis influencée par la complexité du monde en perpétuelle réorganisation, émue par la disparition des corps, par l’usure. Je m’interroge sur la structure des objets, l’agencement des mécanismes, des systèmes mis en place pour que tout fonctionne, soit ordonné. J’évoque la complexité des relations humaines, des liens qui se tissent et se défont.